Le Standard s’est lourdement incliné ce mardi sur la pelouse de l’Antwerp en huitième de finale de la Coupe de Belgique (0-4). Une élimination dès la reprise de la compétition après la Coupe du monde qui peut faire mal. Mais pour Arnaud Bodart, cela peut permette de repartir de l’avant comme il l’a expliqué au micro d’Erik Libois : "Une défaite c’est une défaite donc autant que ce soit sévère comme ça pour qu’on se remobilise, qu’on prenne une bonne claque et qu’on reparte vers l’avant vendredi".
Le Standard va enchaîner avec un déplacement à Gand ce vendredi en championnat. Un adversaire solide qui peut faire office de match référence pour lancer la deuxième partie de saison des Rouches : "Je pense que c’est le match qui peut nous permettre de montrer qu’on en veut. On veut reproduire ce qu’on a montré en première partie de saison".
Après la mise à l’écart de Selim Amallah, c’est au tour de Nicolas Raskin de passer dans le noyau B pour les mêmes raisons que le Marocain. En fin de contrat, le milieu de terrain n’a pas trouvé d’accord avec la direction pour prolonger l’aventure en bord de Meuse. Deux cas qui ne doivent pas déstabiliser le reste du noyau : "Nico c’est un super joueur. On n’aurait pas souhaité ça, mais pas d’excuse. Les choses sont telles qu’elles sont, on ne sait rien y faire sauf faire notre job. C’est sûr que quand il y a ce genre de chose qui se passe on se pose des questions mais il faut s’en poser le minimum et être concentré sur son travail, sur le groupe parce que ce sont des choses qu’on ne maîtrise pas".
Ce mardi, les Liégeois n’ont pas fait le poids face aux Anversois. Après avoir testé un 4-3-3 lors du stage, Ronny Deila était revenu à son 5-3-2 qui avait plutôt bien fonctionné en première partie de saison mais qui a coulé hier sur la pelouse du Great Old. Pour Bodart, il ne faut cependant pas trop s’attarder sur le système :"L’Antwerp nous a bien pressés. On a joué comme ça toute la première partie de saison donc les équipes commencent à nous connaître et on a eu du mal à bien sortir de l’arrière et quand c’est compliqué à ce niveau-là, on arrive moins à aller vers l’avant. Le système, ce n’est jamais qu’une disposition sur le terrain. La question c’est comment on anime le match, comment on défend ensemble, comment on s’organise et combien on en veut pour gagner ce match".
Comme souvent depuis quelque temps, le Standard alterne le bon et le moins bon et peine à créer une spirale positive : "Quand on est dans un bon mood, qu’on gagne des matches, on va passer à côté d’un. Et c’est ça notre problème. Il vaut peut-être mieux gagner des matches en étant moins bons et en étant plus réguliers que faire ces up and down. De toute façon, il faut prendre des points, quoi qu’il arrive".
Au-delà des cas Raskin et Amallah, de nombreux autres joueurs sont également en fin de contrat. Dussenne, Cimirot, Laifis, Boljevic ou encore les jeunes Ngoy et Epolo sont dans leur dernière année de contrat. Une situation qui joue peut-être dans la motivation et l’engagement : "Ça peut peut-être jouer dans les têtes de chacun. Ça, c’est sûr. Mais c’est comment on gère ça individuellement. Moi, j’ai envie de jouer, prendre du plaisir, faire des bons matches. C’est tout ce qui m’intéresse".