La grève se poursuit dimanche dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies, faute d’accord avec la CGT sur des hausses de salaires, entraînant des conséquences toujours importantes sur de nombreux secteurs d’activité affectés par la pénurie de carburants.
Samedi 27,3% des stations-service du pays étaient considérées "en difficulté", c’est-à-dire affectées par la rupture d’au moins un de leurs produits, selon la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, soit une légère amélioration par rapport à la veille (28,5%). En région Ile-de-France, ce taux était bien plus élevé : 39,9% et en progression de près de trois points de pourcentage.
Des votes pour la poursuite du mouvement ont lieu à chaque relève et celui-ci a été reconduit sur les cinq sites de TotalEnergie en France : raffinerie de Normandie située près du Havre, la plus importante de France, Donges en Loire-Atlantique, la Mède (bio-raffinerie dans les Bouches-du-Rhône), Feyzin (raffinerie dans le Rhône) et Flandres (dépôt de carburant dans le Nord).