Un tribunal de Birmanie a ajouté la fraude électorale aux charges retenues contre la dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, à la veille du premier anniversaire du coup d'Etat ayant entraîné l'éviction de la dirigeante de 76 ans par la junte militaire.
Aung San Suu Kyi est déjà poursuivie dans des affaires de corruption, de sédition, d'incitation aux troubles publics... Elle a également été condamnée à deux peines de prison en janvier et en décembre. Si elle est encore reconnue coupable, elle risque jusqu'à un total de 160 ans de prison.
Plusieurs de ses proches ont déjà été condamnés à de lourdes peines: la peine capitale pour un ex-parlementaire, 75 ans de prison pour un ancien ministre, 20 ans pour un de ses collaborateurs. D'autres se sont exilés ou sont entrés en clandestinité.