Un camion benne chargé à bloc passe sur le pont-bascule : dans l'unité de méthanisation Equimeth, en région parisienne, des tonnes de poussières de céréales vont être déposées pour être transformées en biogaz et ainsi réduire la dépendance de la France au gaz fossile.
Entourées de champs de céréales, des cuves géantes coiffées de dômes de plastique abritent un processus discret : la transformation de milliers de tonnes de déchets organiques en biogaz, qui alimentera le réseau de gaz et contribuera à chauffer une demi-douzaine de communes environnantes. Ici, chaque année, 25.000 tonnes de matières, dont des poussières de céréales, du crottin de cheval et des déchets alimentaires sont ainsi "valorisées", selon le terme usité.