Cependant, la chaleur a perturbé cette période d'hypothermie régulée. Certains animaux n'ont pas pu entrer en pleine hibernation, ou se sont réveillés occasionnellement, ce qui les a empêchés de commencer la saison de reproduction dans de bonnes conditions. Cela pourrait donc avoir un impact majeur sur diverses populations à court terme.
Certaines espèces résistent en outre mieux que d'autres aux climats chauds et secs. Le nombre de lézards des murailles et de grenouilles arboricoles est par exemple en augmentation, tandis que les grenouilles des champs se portent moins bien. Elles ont notamment beaucoup souffert des étés secs de 2018 et 2019, car l'humidité leur est vitale.
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D'autres espèces sont également touchées par la sécheresse. Cette dernière rend d'une part la reproduction plus difficile, car elle a souvent lieu dans des environnements plus humides ou des bassins de reproduction. D'autre part, certains animaux doivent se reposer temporairement en cas de sécheresse, risquant ainsi de commencer l'hiver avec trop peu de réserves de graisse.
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