Bilan des Mondiaux de cyclisme : la Queen Lotte Kopecky mais aussi les "oubliés" du cyclisme belge

La 'Queen' de notre délégation, et même de ces Mondiaux de Glasgow, est sans discussion Lotte Kopecky. Quatre médailles et trois titres de championne du monde en sept jours, l’Anversoise est actuellement la meilleure cycliste de la planète. Une coureuse qui brise l’hégémonie néerlandaise, qui va porter la Belgique et qui, espérons-le, va inspirer les jeunes filles.

Au-delà des résultats belges, ces 'super mondiaux' ont permis de donner un fameux coup de projecteur sur des disciplines moins connues, moins médiatisées. Exemple avec le cyclisme indoor où l’on joue au football et où on fait de la gymnastique artistique sur des vélos. Nous-mêmes, envoyés spéciaux de la RTBF, nous avons vu 'en vrai' des disciplines pour la toute première fois et découvert cela avec des yeux assez émerveillés. Il y avait même parfois un peu de frustration car la concomitance des compétitions nous obligeait à effectuer des choix assez cornéliens.

Pendant notre séjour à Glasgow, nous avons rencontré des sportifs belges oubliés ou ignorés par notre fédération. Certains devant même payer leur maillot belge avec leur propre argent. Pour tous ces gens-là, et ils sont nombreux à travers le monde, le rendez-vous écossais était important.

Cette première édition des Mondiaux de cyclisme a aussi permis d’identifier quelques légers couacs d’organisation. Les aéroports de Glasgow et Édimbourg ont eu un peu de mal à absorber l’afflux des milliers d’athlètes, accompagnateurs, médias et spectateurs. Des valises perdues, ou même des vélos (!), traînaient un peu partout dans les aéroports. Du côté de l’UCI aussi, la logistique et la coordination sont à améliorer, mais c’est assez logique vu le gigantisme de l’évènement.

Glasgow a permis d’essuyer les plâtres et d’identifier les soucis. Tout cela devrait s’améliorer, dans quatre ans, pour la deuxième édition. Les super Mondiaux de cyclisme 2027 seront organisés en Haute Savoie française.