Les mondes virtuels du métavers sont en pleine évolution. Certains de ces univers, accessibles via un casque de réalité virtuelle ou un écran d’ordinateur, sont inventés de toutes pièces, d’autres se calquent sur de vraies villes. C’est le cas par exemple de Earth 2 où il est possible d’acheter des quartiers de Namur par exemple. C’est ce qu’a fait Baptiste Michiels, un habitant de La Bruyère. Il possède notamment la place d’Armes, la gare de Namur ou encore une partie du Grognon et de la place Sain-Aubain : " J’ai acheté des parcelles à Namur parce que c’est ma région et je trouvais ça drôle ! ", explique-t-il. " L’objectif quand on fait ce type d’acquisition c’est clairement de faire de la spéculation. C’est comme acheter un billet de Lotto. De nombreux projets développent pour l’instant des métavers. Vous espérez évidemment que ce sera celui dans lequel vous investirez qui va décoller. "
Ce métavers est assez basique et n’en est qu’à ses débuts. Concrètement l’acheteur possède des petits carrés d’une carte de Google Maps qu’il espère revendre beaucoup plus cher si le projet prend de l’ampleur et se transforme en un véritable univers parallèle comme c’est le cas par exemple pour Decentraland ou Sandbox, un terrain de jeu virtuel. Le joueur peut y entrer en se créant un avatar qu’il pourra habiller de la tête aux pieds en réalisant des achats. Les marques se battent aujourd’hui pour y être présentes. Les enjeux économiques du métavers sont énormes. Récemment des yachts ou encore des îles privées ont été achetés dans ces mondes virtuels pour des dizaines voire des centaines de milliers de dollars.