Namur

Bienvenue dans le Namur virtuel du métaverse

Le metavers Earth 2 permet notamment d’acheter virtuellement des rues de Namur.

© EARTH 2

Par Gregory Fobe

Les mondes virtuels du métavers sont en pleine évolution. Certains de ces univers, accessibles via un casque de réalité virtuelle ou un écran d’ordinateur, sont inventés de toutes pièces, d’autres se calquent sur de vraies villes. C’est le cas par exemple de Earth 2 où il est possible d’acheter des quartiers de Namur par exemple. C’est ce qu’a fait Baptiste Michiels, un habitant de La Bruyère. Il possède notamment la place d’Armes, la gare de Namur ou encore une partie du Grognon et de la place Sain-Aubain : " J’ai acheté des parcelles à Namur parce que c’est ma région et je trouvais ça drôle ! ", explique-t-il. " L’objectif quand on fait ce type d’acquisition c’est clairement de faire de la spéculation. C’est comme acheter un billet de Lotto. De nombreux projets développent pour l’instant des métavers. Vous espérez évidemment que ce sera celui dans lequel vous investirez qui va décoller. "

Ce métavers est assez basique et n’en est qu’à ses débuts. Concrètement l’acheteur possède des petits carrés d’une carte de Google Maps qu’il espère revendre beaucoup plus cher si le projet prend de l’ampleur et se transforme en un véritable univers parallèle comme c’est le cas par exemple pour Decentraland ou Sandbox, un terrain de jeu virtuel. Le joueur peut y entrer en se créant un avatar qu’il pourra habiller de la tête aux pieds en réalisant des achats. Les marques se battent aujourd’hui pour y être présentes. Les enjeux économiques du métavers sont énormes. Récemment des yachts ou encore des îles privées ont été achetés dans ces mondes virtuels pour des dizaines voire des centaines de milliers de dollars.

Certains mondes virtuels sont très prisés par les marques qui y voient une opportunité publicitaire et commerciale.
Certains mondes virtuels sont très prisés par les marques qui y voient une opportunité publicitaire et commerciale. © Flickr

Une entreprise namuroise active dans le métavers

Pour avoir son ticket d’entrée, il faut pouvoir s’appuyer sur des développeurs qui maîtrisent la technologie blockchain également utilisée pour les crypto-monnaies. C’est le cas de l’entreprise namuroise Be Blockchain dirigée par Harold Kinet : " Nous sommes vraiment dans le Web3, à savoir l’internet du futur décentralisé. Nos clients veulent être dans le métavers pour des raisons marketing. Ils veulent y faire de la publicité. Ça peut sembler étrange mais quand vous avez une place bondée dans un monde virtuel, vous avez tout intérêt à être visible d’autant que parfois vous pouvez aussi y faire de vrais achats qui eux seront livrés à votre domicile. Nous avons aussi des demandes pour créer de nouveaux métavers. "

Preuve de l’intérêt croissant pour les mondes virtuels, la société Be Blockchain est de plus en plus sollicitée depuis quelques mois pour donner des formations sur le sujet à des futurs entrepreneurs bien décidés à ne pas rater le train du métavers.

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