Nous avons visité un élevage qui va déjà au-delà de ces normes et qui produit le poulet de la marque "Val-Dieu". A croissance plus lente, il dispose déjà de plus d'espace et de lumière, mais coûte plus cher que le poulet industriel.
Ca coûte un peu plus cher, mais si on veut un produit de qualité, il faut pouvoir mettre un peu plus cher et aussi valoriser le travail de l'agriculteur qui fait un effort pour le consommateur.
Le bien-être animal a aussi un prix, comme le souligne Antoine Van Eeghem, éleveur de volailles : "Ca coûte un peu plus cher, mais si on veut un produit de qualité, il faut pouvoir mettre un peu plus cher et aussi valoriser le travail de l'agriculteur qui fait un effort pour le consommateur. Il faut aussi valoriser son travail". Voilà certainement pourquoi, un fois transformé, ce poulet est pratiquement trois fois plus cher que le poulet industriel (par exemple, chez Colruyt: 2,39 euros le kilo pour le poulet industriel contre 6,50 euros pour le poulet Val-Dieu).
Quel sera le prix pour le consommateur ? C'est encore une inconnue.
Alors, demain, en 2026, le poulet nouveau, au bien-être augmenté, sera-t-il plus cher dans les rayons ? Réponse de Philippe Toussaint, expert durabilité chez Colruyt : "Ce qu'on sait c'est qu'il va nous coûter plus cher à l'achat, probablement, vu qu'il y a moins de poulets au mètre carré etc...Quel sera le prix pour le consommateur ? C'est encore une inconnue. Et donc, on adaptera les prix au prix des autres supermarchés, comme on le fait actuellement". On n'en saura donc pas plus pour l'instant.