La Berlinale retrouve en compétition des personnalités connues, parfois déjà primées, à l’instar du vétéran italien Paolo Taviani, 90 ans, avec "Leonora Addio", son premier film depuis la mort de son frère et acolyte de toujours, Vittorio. Ils avaient ensemble remporté l’Ours d’Or il y a dix ans.
La présentation du premier long-métrage autour des attentats du 13-Novembre à Paris, centré sur un récit de survivant du Bataclan, sera forcément scrutée. "Un año, una noche" est signé de l’Espagnol Isaki Lacuesta, avec l’Argentin Nahuel Perez Biscayart et la Française Noémie Merlant.
La cinéaste Claire Denis sera pour la première fois en compétition, pour un film coécrit avec l’autrice Christine Angot ("Avec amour et acharnement") et, d’une manière générale, le cinéma et les acteurs français (Juliette Binoche chez Claire Denis, Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart chez Mikhaël Hers…) seront très représentés.
La touche belge à cette compétition sera quant à elle assurée par "La Ligne" d’Ursula Meier, coproduit par la société "Les Films du Fleuve" des frères Dardenne et soutenu par le Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En dehors de la compétition officielle, la Berlinale attend le sulfureux roi du "giallo" italien Dario Argento pour un nouveau film "Occhiali Neri", où il dirige une nouvelle fois sa fille Asia, ou la dernière comédie absurde du Français Quentin Dupieux, "Incroyable mais vrai".
L’actrice française Isabelle Huppert doit elle recevoir un Ours d’Or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.