Benjamin Castaldi dévoile aussi d’autres moments intimes, tant ceux que le couple a partagés que ceux qu’il a vécus à leurs côtés.
"L’œuvre dont ma grand-mère est la plus fière c’est son dernier roman Adieu Volodia qu’elle a terminé quelques mois avant de mourir. Comme elle en était très fière, je pense qu’elle voulait être certaine que je lise son livre. Elle m’avait proposé de le lire à table à la fin de chaque repas pour 1h30 de lecture. […] Quand elle est morte, je n’avais pas terminé le bouquin et je suis allé deux trois fois devant la tombe pour lire des passages" dévoile-t-il.
Plus réjouissant, l’animateur et chroniqueur télé français révèle dans son livre la rencontre entre l’actrice et la star montante de la chanson française de l’époque, en 1949 à l’Hôtel La Colombe d’Or à Saint-Paul de Vence. Yves Montand craque sur… les poignets de Simone Signoret. "Tout ce dialogue du début du livre, c’est une reconstitution fidèle de ce qu’ils se sont vraiment dit. On a retrouvé des bribes de dialogue, et c’est vrai que quand Montand arrive à la Colombe d’Or et voit ma grand-mère, il a trouvé cette façon de lui faire un compliment. Plutôt que de lui dire : 'Vous êtes très belle', il a dit : 'Vous avez des attaches très fines'. Et ma grand-mère y va cash car elle propose carrément d’aller faire une petite sieste chez elle. C’est une rencontre assez directe".