Beethoven, né en 1770, est un exact contemporain de l’Opéra royal de Versailles ! L’occasion rêvée d’y célébrer les 250 ans du compositeur. Sur instruments anciens, François-Xavier Roth et les musiciens d’élite de l’orchestre Les Siècles, nous donnent à écouter les symphonies n°5 et n°7.
Si l’année 2020 restera gravée dans nos mémoires comme l’année du début de l’épidémie du Covid-19, c’était également l’année de célébration d’un des plus grands compositeurs de l’histoire de la musique classique, Beethoven. En effet, en 2020, nous fêtions les 250 ans du compositeur viennois mais également les 250 ans de l’Opéra de Versailles.
Si un compositeur devait incarner la révolution musicale du tournant du 19e siècle, ce serait incontestablement Beethoven. Héritier des grands compositeurs viennois que furent Haydn, Mozart et Gluck, Beethoven est à la fois le dernier prodige musical du classicisme, et celui qui ouvre la voie d’une musique nouvelle, empreinte de liberté. Sa farouche indépendance lui donna un parcours atypique, influencé par les idées progressistes venues de la Révolution française et par l’épopée de Bonaparte, avant de se consacrer à l’exaltation du sublime auquel il touchera avec sa Symphonie nº9. Musicien frappé dès ses trente ans par une surdité cruelle, il laisse une œuvre d’une puissance inimaginable, véritable chant de l’âme humaine.
L’Opéra Royal de Versailles fut inauguré le 16 mai 1770, sous le règne de Louis XV, à l’occasion des festivités du mariage du Dauphin – futur Louis XVI – avec l’archiduchesse Marie-Antoinette. Une construction qui a duré plus de vingt ans et que l’on doit au premier architecte du Roi, Ange-Jacques Gabriel.