Pour expliquer l'estimation de 600 à 800 millions d’euros par jour de grève générale, la FEB se base sur trois variables : "Le produit national brut (actuellement 370 milliards d’euros), la part du secteur privé dans l’économie (70%) et le nombre de jours de travail sur une base annuelle (environ 240 jours). Ce qui donne un chiffre d’un peu plus d’un milliard d’euros (1,079 milliard). Mais nous le révisons consciemment à la baisse pour atteindre 600 à 800 millions pour que l’on ne puisse pas nous accuser d’exagérer".
La FEB ajoute que lors d'autres grèves des études, comme celle de la KUL ou encore celle du ministre de l’Economie, confirmaient ses estimations, ce qui est tout relatif dans la mesure où la FEB avançait des fourchettes toujours plus élevées, parfois deux fois plus élevées. ("La KUL avait estimé fin 2005 que la grève menée dans le cadre du Pacte des Générations avait coûté aux entreprises de 75 à 100 millions d’euros. La FEB avait à l’époque chiffré le préjudice à 150 millions d’euros. En octobre 2010, le ministre de l’Economie avait estimé la perte économique liée à une grève générale sur le rail à 70 millions d’euros. Ce calcul ne prenait alors en compte que l’impact de cette grève sur la longueur des files (donc sur les personnes forcées ce jour-là de se rendre au travail en voiture). De notre côté, nous avions estimé que la perte pour le secteur privé était de 100 à 150 millions d’euros".)
RTBF