Dans l’introduction de ''Knocking at your Back Door'', sur l’album live ''Nobody’s Perfect'', Jon Lord reprend "La Lettre à Elise" de Beethoven pour le plus grand plaisir des fans. Ça, c’était en 1987. Mais donc, un peu moins de 10 ans plus tôt, ''Le concerto pour groupe et orchestre'', il faut bien dire que ça n’a pas soulevé l’enthousiasme général. C’est bien fait, c’est de la chouette musique, mais c’était quand même un petit délire de musicien et ça n’a pas forcément fait du bien à la carrière de Deep Purple sur le moment. Commercialement, ça a été un beau fiasco. Ce qui a permis à l’autre personnalité du groupe de reprendre les rênes. Ritchie Blackmore, guitariste de son état n’est-ce pas, saisit l’occasion de réorienter le groupe vers quelque chose qui l’intéresse beaucoup plus : le hard rock et les belles parties de guitare. Ce nouveau cap, donnera naissance à l’album " In Rock ", qui marque d’une pierre blanche l’histoire de Deep Purple et l’histoire du rock avec quelques titres qui ne font pas dans la dentelle.
Ce qui est drôle quand même, c’est que Ritchie Blackmore, qui en avait marre, disait-il, du côté " musique classique " qui collait au groupe, n’a quand même pas tout renié puisqu’avec son autre groupe, Rainbow, il a repris ''L’Hymne à la Joie'' de Beethoven dans une chanson qui s’appelle "Difficult to Cure". Mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un autre jour.
Voici un grand Classique de l’histoire du rock, qu’on trouve “In rock” de Deep Purple, une chanson que notre collègue Laurent Rieppi raconte très bien dans l’article pour les 50 ans du groupe, si ça vous tente : un titre orgasmique : ''Child in Time''