Voici un sujet dans l’actualité sur lequel je ne peux absolument pas faire l’impasse. Et c’est le cas du sauvetage de la banque Credit Suisse par UBS, une autre grande banque suisse. On a d’abord envie de pousser un ouf de soulagement, un immense ouf ! Après le COVID et la guerre en Ukraine, On avait besoin de tout sauf d’une belle et grande crise bancaire mondiale. La semaine dernière a tout de même montré que le monde de la finance est toujours aussi requin et parfois irresponsable. À croire que les leçons du passé, elles ne servent à rien.
D’abord, on vient d’apprendre qu’avant que leur banque ne se déclare en faillite, les dirigeants de la banque californienne Silicon Valley Bank avaient vendu pour des millions de dollars d’actions de leurs banques, avant donc que la panique des déposants ne démarre. Cela montre bien que les banques américaines ne sont pas tenues par le code d’honneur des capitaines de navires, à savoir les femmes et les enfants d’abord. Cela montre aussi que les dirigeants de cette banque étaient très bêtes. Eux et d’autres dirigeants de petites banques américaines disent avoir été surpris par la hausse des taux d’intérêt. Mais comme le faisait remarquer l’excellent humoriste suisse Thomas Wiesel sur les ondes de la RTS et il n’est pas économiste, les taux d’intérêt ? Eh bien, ils n’ont que deux options monter ou descendre. Ce n’est pas sorcier. Et tout le monde avait été prévenu qu’il allait monter...