Après un mois de juillet dominé par le triomphe de Christopher Nolan avec "Dunkerque" et le naufrage de Luc Besson avec "Valérian" (échec cuisant du film aux USA), le mois d’août démarre avec "Baby Driver" d’Edgar Wright.
Baby Driver
"Baby Driver", c’était le titre d’une chanson de Simon et Garfunkel. Dans le film d’Edgar Wright, Baby est le surnom d’un garçon qui sert de chauffeur pour une bande de malfrats qui commet des braquages. La particularité de Baby ? Comme il souffre d’acouphènes, il vit en permanence avec des écouteurs dans les oreilles, et vit sa vie au rythme de sa playlist. Ce garçon qui vit dans sa bulle voit son quotidien changer lorsqu’il rencontre une charmante serveuse qui lui donne envie de quitter sa bande de criminels. Mais on ne change pas de vie d’un coup de baguette magique.
Edgar Wright a écrit cette comédie policière en écoutant ses morceaux de chevet, c’est donc la musique qui a dicté le rythme et la tonalité du film. "Baby Driver" lorgne clairement vers le cinéma de Tarantino, car on y retrouve les mêmes ingrédients: une bande originale décoiffante, un humour au second degré et une mise en scène trépidante. C’est efficace, mais on peut regretter l’époque où le réalisateur britannique Edgar Wright travaillait avec ses compatriotes Simon Pegg et Nick Frost pour livrer des comédies parodiques plus originales comme "Hot Fuzz" ou "Shaun of the dead".