En 2017 Tom McGrath, qui nous avait déjà bien amusés en réalisant Madagascar et Megamind, mettait en scène dans Baby Boss la rivalité entre deux jeunes frères dont l’un, un nourrisson, prenait des allures de patron, avec attaché-case et costume trois-pièces, s’exprimant comme un adulte de cinquante ans. Une manière pleine de fantaisie de parler de la jalousie provoquée par l’arrivée d’un petit frère dans une famille et de la peur de ne plus être aimé par ses parents.
Baby boss 2, continue dans la même veine, explorant à nouveau les relations familiales.
Tim, qui à son tour est devenu père, n’a pas vu le temps passer. Sa fille Tabitha a grandi, et il ne s’en est pas rendu compte. De voir que ses pitreries la font moins rire et qu’elle n’a plus besoin de ses histoires avant d’aller se coucher le rend malheureux. Il reste malgré tout un père inquiet de voir sa fille si préoccupée par son avenir et ses performances scolaires.
Avec son frère, le temps a aussi filé. Les relations se sont tellement distendues avec Ted que Tim ne voit pas trop ce qu’il a encore à faire avec lui.
Heureusement, l’enquête de Tina - ce petit boutchou qui s’avère être un nouveau Big boss - va resserrer les liens de la famille.
Un mystérieux personnage en la personne du Dr Armstrong, un nourrisson qui parle et raisonne comme vous et moi, un retour en enfance pour Tim et Ted, une intrigue menée tambour battant, de l’action et du fantastique – pour autant de scènes et de dialogues très drôles - sont le prétexte pour évoquer ce moment précieux qu’est l’enfance, ces exigences que l’on peut faire peser sur un enfant, et la difficulté bien sûr d’être parent.
Baby Boss 2: une affaire de famille un film pour les parents et les enfants dès 6 ans à aller voir sans attendre!