Afin de faire face à "la mutation persistante du virus en de nouveaux variants qui échappent plus facilement à la protection vaccinale, ainsi que la diminution de la mémoire immunitaire humaine", BioNTech, et plusieurs autres laboratoires pharmaceutiques, développent actuellement de nouveaux vaccins plus adaptés aux nouvelles souches qui émergent.
La firme partenaire du laboratoire Pfizer a ainsi publié des résultats indiquant qu’une quatrième dose de son nouveau vaccin, dont les essais cliniques devraient bientôt commencer, permettrait d’augmenter la protection face au sous-variant BA.1 de 13,5 à 19,6 fois, et dans une moindre mesure face aux sous-variants BA.4 et BA.5.
D’autres laboratoires comme Moderna ont aussi lancé leur vaccin "nouvelle génération". Selon les premiers résultats publiés par le laboratoire américain, ce vaccin permettrait de multiplier par cinq le nombre d’anticorps dirigés contre BA.4 et BA.5 pour les personnes déjà vaccinées ou ayant précédemment contracté le Covid-19 et par six pour les personnes qui ne l’ont jamais eu.
D’autres vaccins qui ne sont pas encore commercialisés, tels que ceux des laboratoires GSK, Hipra ou Sanofi, sont prometteurs face à ces nouveaux variants, selon plusieurs experts. C’est l’avis du professeur Alain Fischer dans un entretien au Journal du dimanche qui indique que "des données préliminaires laissent penser que celui de Sanofi, dirigé contre Bêta, induit des taux élevés d’anticorps neutralisants contre les différents variants. Celui d’Hipra, qui combine une fraction des Spike Alpha et Bêta en une seule molécule, induit les mêmes effets en rappel".