Tout est souvent question de juste et bonne proportion. Le site Gizmodo relate l’histoire de cet homme qui a voulu transformer son appartement en un jardin d’intérieur. Cette expérience fut vite une déconvenue en différents points :
1. Les jardinières connectées
Si elles ont le vent en poupe comme expliqué, ces bacs déploient une lumière blanche et peuvent causer des désagréments au quotidien. Notre jardinier en herbe n’avait pas fait les choses à moitié et pour répondre à son envie d’abondance de plantes son choix s’était porté sur des meubles connectés qui inondaient intégralement son logement de cette lumière blanchâtre. Son rythme circadien s’en est très vite senti affecté.
Autres inconvénients à ce surplus de bacs fut le bruit généré par ces gadgets mais aussi l’obligation de gérer l’apport de lumière pour ceux qui n’étaient pas hyperconnectés et donc non gérables hors manipulation humaine. Pas question de faire la grasse matinée ou d’envisager de long séjour en vacances, les plantes demandaient toute son attention du matin au soir.
2. Une liaison dangereuse
Les vendeurs de jardinières connectées auraient bien fait les choses. Selon notre expérimentateur écolo, après le calvaire du transport de ces bacs imposants chez lui, ce fut la réalité d’un lien inscrit à jamais entre lui et le fournisseur. Ces bacs et jardinières proposent en effet des capsules qui sont uniquement fournies par ce revendeur.
3. Un jardin envahissant et astreignant
Le rêve et l’agrément de ce jardin ont vite été trop imposants et astreignants. L’agrément se serait modulé en contrainte journalière et peu commode dans un appartement urbain. Inviter la nature chez soi fut aussi une façon de se couper du lien social et de buller plus que de raison et par contrainte dans son logement.
Au-delà du partage de cette histoire personnelle, d’autres faits plus établis quant à eux épingleraient le côté néfaste du trop de plantes chez soi :
4. Trop d’humidité
Parce qu’un avantage peut devenir un inconvénient. Les anciennes constructions peuvent être humides par nature. Le surplus de plantes peut engendrer un taux d’humidité trop abondant et néfaste pour la santé.
5. Les faux amis parmi les plantes
Certaines plantes sont toxiques et peuvent favoriser des allergies. Philippe Destinay, membre du comité des serres et des jardins botaniques de Liège en dresse un inventaire. Un nombre accru de plantes peut facilement nous laisser entrevoir que cet inconvénient impacterait directement notre santé.
6. Des plantes nocives pour vos animaux de compagnie
Certaines plantes représentent un danger pour votre animal qui sera en contact avec un grand nombre de variétés de plantes toxiques si vous optez pour un panel florissant de végétaux. Vous multipliez ainsi la probabilité de ces risques à moins d’avoir fait une étude poussée et judicieuse sur la question avant vos achats.
7. Une rupture du lien social
On nous l’annonce, après l’engouement pour ces jardinières connectées et sa bulle cocon, seul chez soi c’est le regain du lien social, le retour à l’authentique qui prime. Ces jardins connectés sont un premier pas vers le vrai, le pur, l’authentique. Le tinder du jardinage séduirait 35.000 personnes, le co-jardinage entre voisins est plus que jamais tendance !
8. Une énergie néfaste dans votre environnement
Selon les fondements du Feng Shui, la fluidité de la circulation de l’énergie (le Chi) est essentielle pour le bien-être. Cette philosophie qui vise à aménager de façon optimale nos espaces de vie privilégie le désencombrement pour favoriser la bonne circulation de l’énergie vitale. Le trop-plein de plantes entraverait ces consignes bien-être et inverserait notre intention première de baigner dans un havre verdoyant.
Un choix judicieux des plantes mais aussi une quantité modérée et proportionnelle à votre logement aiderait à maintenir votre capital santé et bonheur au beau fixe.