Avec un père malade, Christian Bale ne rêvait pas de percer au cinéma : 'Je devais gagner de l’argent pour la famille'

Suite à la sortie des films Amsterdam de David O. Russell et The Pale Blue Eye de Scott Cooper, l’acteur américain Christian Bale s’est livré en exclusivité pour La Semaine des 5 Heures.

L’acteur, connu pour ses rôles dans Batman, Le prestige ou American Psycho, vrai caméléon du 7e art pour les transformations physiques de ses différents rôles, se démarque aussi dans les films historiques. Pour Christian Bale, adopter la mentalité et les comportements de personnages historiques ne change pas grand-chose de ses personnages de fiction : "Je ne voyais pas vraiment de différences parce que chaque personnage que tu as aura une façon de parler, ils seront d’une région, tu dois apprendre le dialecte local. Les expressions, les attitudes, viendront de l’époque ou de l’endroit aussi. Je ne vois pas vraiment ces rôles (historiques) comme différents".

Il s’est aussi confié sur le rapport qu’il entretient avec son travail.

Lancé à 13 ans dans l’Empire du soleil, à l’inverse de la plupart des comédiens, il n'a pas rêvé de percer dans le 7e art. "L’enthousiasme n’est pas constant : il y a des moments où je détestais. C’est une relation d’amour-haine. C’est quelque chose qui, quand cela vous tient à cœur, quand cela va bien, vous l’aimez et vous vous sentez au sommet. Et quand cela va mal, je ne peux pas vous dire le nombre de fois où j’ai voulu arrêter. C’est le rapport besoin vs. choix : il était nécessaire de le faire. Quand j’ai commencé à jouer parce que mon pauvre père est tombé très malade, il ne pouvait pas gagner d’argent et je devais gagner de l’argent pour la famille, donc c’était un besoin. Je n’ai pas commencé à le faire parce que je mourais d’envie d’y arriver, j’ai commencé à le faire parce que les gens semblaient penser que je pouvais y arriver et il y avait de l’argent en jeu".

Une relation amour-haine avec le métier d'acteur

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