Pour les enfants, adolescents, ou femmes victimes de violences (psychologique ou physiques) à la maison, la situation actuelle signifie "être constamment livrés" au responsable de ces actes, souligne la fédération allemande.
Ecoles, clubs sportifs, centres de jeunesse ont tous portes closes, autant de "mesures importantes" pour freiner la rapide propagation du virus, admet Rainer Rettinger, qui dirige une association allemande de protection de l'enfance.
Mais "qui voit et entend aujourd'hui les enfants maltraités?", s'inquiète-t-il.
"Désormais, la violence, elle aussi, est confinée. C'est ce qui nous fait peur", abonde à Paris la présidente de la Voix de l'Enfant Martine Brousse.
Alors que les gouvernements dépensent des centaines de milliards d'euros pour l'économie et la santé, ils "ne devraient jamais perdre de vue la nécessité de garantir l'égalité et les droits humains fondamentaux", a récemment pointé Béatrice Fresko-Rolfo, rapporteure générale sur la violence à l'égard des femmes de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.