Le phénomène est tel que les universités américaines qui dispensent des formations funéraires voient le nombre d’étudiants augmenter. Les nouvelles inscriptions dans les programmes de sciences mortuaires ont bondi, à l’échelle nationale, de 24% entre 2020 et 2021, d’après l’American Board of Funeral Service Education (AFBSE).
Et ce n’est qu’un début. De nombreux Américains de moins de 40 ans sautent le pas et se reconvertissent dans le marché de la mort. Par vocation, bien sûr, mais aussi par ambition.
Avec près de 3 millions de décès par an, le secteur se porte bien.
Le marché est même estimé à 16 milliards de dollars aux États-Unis. Ce chiffre est amené à augmenter avec l’arrivée en fin de vie de la génération du baby-boom.
La santé florissante du business de la mort participe aussi à son attractivité. Même si les salaires restent peu élevés : comptez 48.950 dollars par an pour les conseillers et autres employés funéraires contre 74.000 dollars pour les directeurs d’agence de pompes funèbres.