Mais l'amenuisement du stock de biens disponibles à la vente a aussi provoqué une hausse vertigineuse des prix.
Selon les données compilées par la NAR, le prix médian des maisons individuelles a en effet grimpé de 12% au troisième trimestre comparé à la même période de 2019, pour s'établir à 313.500 dollars. A ce rythme-là, note la fédération, le prix des maisons a augmenté quatre fois plus vite que le revenu familial médian (+2,9%).
En conséquence, de plus en plus de personnes qui souhaitaient acheter pour la première fois un bien immobilier doivent désormais y renoncer.
Et la part des "primo-accédants" diminue : 31% en 2020 contre 33% il y a un an, confirme Lawrence Yun, chef économiste pour la NAR. "En raison de la forte augmentation des prix, il devient de plus en plus difficile pour les locataires d'épargner pour l'acompte" nécessaire au premier achat, explique-t-il.
Pourtant en avril et en mai, des ménages plus modestes avaient pu profiter des taux d'intérêt bas, a constaté Tracey Scott, agent immobilier en Virginie-Occidentale. Mais depuis l'été, elle reconnaît que ses clients viennent plutôt de la catégorie des ménages aisés de la capitale américaine et de sa banlieue
La part des clients en quête d'une maison secondaire grossit aussi à vue d’œil. En Virginie-Occidentale, "ils augmentent d'au moins 25 à 30%", explique Mme Scott.