C’est avec des mots collés à la peau que 750 participants se sont disputés cette semaine les 50es Championnats du monde de Scrabble francophone à Louvain-La-Neuve. Venus des quatre coins de la Terre, ce n’est pas moins d’une vingtaine de délégations qui sont représentées par l’élite de ce jeu de lettres.
Du mot au sport cérébral de haut niveau
Pour la plupart des candidats au titre, le Scrabble n’est pas seulement un jeu mais également un sport de haut niveau. Pour concourir au championnat mondial de Scrabble de nombreux joueurs se préparent comme les athlètes le font pour les Jeux Olympiques.
Avec ses 22 titres de champion de Belgique et cinq titres de champion du monde, Christian Pierre nous fait part de quelques ingrédients pour faire partie de la crème des crèmes du Scrabble : "Pour moi, c’est un sport parce qu’il faut absolument être fit à tout moment pour ne pas avoir un coup de pompe pendant une partie. Il faut s’entraîner quotidiennement en relisant des listes de mots pour entretenir sa mémoire et améliorer la capacité de trouver rapidement des anagrammes. Il faut s’entraîner dans les amicales et avec des amis pour rester très performant. Il faut avoir l’envie de surpasser. C’est comparable à un sportif de haut niveau qui s’entraîne en courant régulièrement."