Au moins 29 morts dans le crash d'un avion militaire aux Philippines, 92 personnes étaient à bord

Image amateur du crash et C-130 belge à Bamako, au Mali, en 2013 (illustration)

© BELGA/UGC

Au moins 29 personnes ont été tuées et 50 blessées dimanche dans l'accident d'un avion militaire philippin qui s'est écrasé après avoir manqué la piste d'atterrissage dans le Sud de l'archipel, selon les autorités.

Dix-sept autres passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord de cet avion de transport C-130, qui s'est écrasé à la mi-journée sur l'île de Jolo dans la province de Sulu, sont toujours portées disparues, a déclaré le major général William Gonzales dans un communiqué.

L'avion transportait 92 personnes, et non 85 comme indiqué précédemment, dont trois pilotes et cinq membres d'équipage, lorsque l'accident s'est produit dans cette province de Sulu, à 1000 kilomètres au sud de Manille, a déclaré le secrétaire à la Défense Delfin Lorenzana.

Jusqu’à présent, 15 personnes ont été sauvées de l’appareil en feu, un C-130, qui s’est écrasé alors qu’il tentait d’atterrir sur l’île de Jolo, dans la province de Sulu, à 1000 kilomètres au sud de Manille, a déclaré à l’AFP le général Cirilito Sobejana, qui a dit espérer que d’autres vies soient sauvées.


A lire aussi : Philippines : le volcan Taal crache un gaz toxique non loin de Manille


Au moins 40 soldats avaient été sauvés du crash, rapportait quelques minutes plus tard l’agence de presse allemande DPA, citant ce même chef d’état-major des forces armées. "Le commandant au sol… fait de son mieux pour éteindre le feu et sauver les passagers en toute sécurité", a-t-il ajouté.

"Les secours sont sur place, nous prions pour que nous puissions sauver d’autres vies", a encore dit le général Sobejana, expliquant que le C-130 transportait des troupes lorsqu’il a manqué la piste et s’est écrasé alors qu’il "essayait de reprendre de la puissance".

Des photos prises par la chaîne philippine Pondohan TV et publiées sur sa page Facebook montrent les décombres de l'avion qui a été détruit par les flammes. Un épais panache de fumée noire s'élève au-dessus des maisons situées non loin du lieu de l'accident.

Les secours sont sur place, nous prions pour que nous puissions sauver d’autres vies

De nombreux passagers avaient récemment reçu leur instruction militaire de base et avaient été envoyés sur cette île dans le cadre d’une force opérationnelle conjointe de lutte contre le terrorisme dans cette région à majorité musulmane.

L’armée est très présente dans le Sud des Philippines en raison de la présence de l’organisation islamiste Abou Sayyaf, considérée comme une organisation terroriste par Washington.

Elle est constituée d’un réseau de militants auxquels sont attribués de sanglants attentats terroristes et des enlèvements de touristes étrangers et de missionnaires chrétiens.

Crash d'un C-130 aux Philippines (images amateur fimées à Patikul, le 4 juillet)

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 Images : Bgos Muhajiran

L'avion transportait 92 personnes, et non 85 comme indiqué précédemment, dont trois pilotes et cinq membres d'équipage, lorsque l'accident s'est produit dans cette province de Sulu, à 1000 kilomètres au sud de Manille, a déclaré le secrétaire à la Défense Delfin Lorenzana.

Jusqu’à présent, 15 personnes ont été sauvées de l’appareil en feu, un C-130, qui s’est écrasé alors qu’il tentait d’atterrir sur l’île de Jolo, dans la province de Sulu, à 1000 kilomètres au sud de Manille, a déclaré à l’AFP le général Cirilito Sobejana, qui a dit espérer que d’autres vies soient sauvées.


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Au moins 40 soldats avaient été sauvés du crash, rapportait quelques minutes plus tard l’agence de presse allemande DPA, citant ce même chef d’état-major des forces armées. "Le commandant au sol… fait de son mieux pour éteindre le feu et sauver les passagers en toute sécurité", a-t-il ajouté.

"Les secours sont sur place, nous prions pour que nous puissions sauver d’autres vies", a encore dit le général Sobejana, expliquant que le C-130 transportait des troupes lorsqu’il a manqué la piste et s’est écrasé alors qu’il "essayait de reprendre de la puissance".

Des photos prises par la chaîne philippine Pondohan TV et publiées sur sa page Facebook montrent les décombres de l'avion qui a été détruit par les flammes. Un épais panache de fumée noire s'élève au-dessus des maisons situées non loin du lieu de l'accident.

Les secours sont sur place, nous prions pour que nous puissions sauver d’autres vies

De nombreux passagers avaient récemment reçu leur instruction militaire de base et avaient été envoyés sur cette île dans le cadre d’une force opérationnelle conjointe de lutte contre le terrorisme dans cette région à majorité musulmane.

L’armée est très présente dans le Sud des Philippines en raison de la présence de l’organisation islamiste Abou Sayyaf, considérée comme une organisation terroriste par Washington.

Elle est constituée d’un réseau de militants auxquels sont attribués de sanglants attentats terroristes et des enlèvements de touristes étrangers et de missionnaires chrétiens.

C-130 de la Défense belge à Bamako, au Mali, en 2013 (illustration)
C-130 de la Défense belge à Bamako, au Mali, en 2013 (illustration) © BELGA

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