Pour certains employés comme Johan Van Hulle, 29 ans, cette nouvelle règle a été "un facteur-clé dans (sa) décision" d'accepter un emploi chez Tungsten l'an dernier. "Autoriser les chiens est un bon indicateur" de la culture d'une entreprise, affirme le maître d'Eevee, qui cherchait un milieu "pas trop corporatif".
Toujours à Ottawa, cette fois au sein de la co-entreprise de construction Chandos Bird, les concepteurs d'un laboratoire de recherche nucléaire sont visiblement emballés par la présence de Samson, un Yorkshire terrier blond de 10 ans.
Son maître, Trevor Watt, ne voulait pas le laisser seul dans sa nouvelle maison alors qu'il revenait au bureau en janvier. L'amener devait être une solution temporaire. Non seulement il s'est adapté à la vie de bureau mais il a aussi séduit les collègues de son maître, qui se partagent maintenant les promenades avec Samson. "Il adore venir au travail", confie Trevor Watt, qui apprécie "ne pas avoir à s'inquiéter pour lui".
Son patron estime que caresser un chien est une excellente façon de "décompresser après une grosse réunion".
Mais la présence du meilleur ami de l'homme au travail peut représenter certains défis, par exemple pour les employés allergiques aux animaux ou ceux qui en ont peur. Samson, lui, reste en laisse lorsque l'une collègue de Trevor Watt, terrifiée par les chiens, est là.
Certains employés d'autres entreprises ont aussi pu se plaindre de taches sur le tapis, des aboiements impromptus et des poils, retrouvés un peu partout.