L'appartement de Schaerbeek a été loué par l’un des 9 hommes incarcérés. Selon des sources proches de l’enquête il s’agit de Mohamed Bakkali. L’homme apparaissait déjà dans le volet de l’enquête concernant l’autre planque située à Auvelais.
Les ceintures d'explosifs portées par les auteurs des attentats de Paris ont été confectionnées cet appartement de la rue Henri Bergé à Schaerbeek, ont indiqué De Standaard, Het Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws. Une information que la RTBF a pu se faire confirmer ce vendredi matin.
Les enquêteurs pensent que le lieu, qui a été loué par un suspect actuellement sous mandat d'arrêt, a également servi de planque à Salah Abdeslam après les attentats.
Une empreinte digitale de Salah Abdeslam
L'atelier de confection des bombes a été découvert dès le 10 décembre par les enquêteurs dans la rue Henri bergé. Ces derniers ont trouvé des traces d'explosifs TATP ainsi que trois ceintures cousues à la main et qui auraient pu être employées pour transporter des charges explosives. Une empreinte digitale de Salah Abdeslam a également été découverte sur les lieux.
Les détonateurs auraient été ajoutés aux dispositifs explosifs dans un hôtel à proximité de Paris (Alfortville), où Salah Abdeslam avait réservé deux chambres.
Le parquet confirme
Voici les informations confirmées par le parquet fédéral par voie de communiqué:
"Le parquet fédéral confirme la découverte de matériel destiné à la préparation d’explosifs ainsi que celle de traces de TATP lors d’une perquisition menée le 10 décembre 2015 au troisième étage d’un appartement situé à Schaerbeek, rue H. Bergé. Cet appartement avait été loué sous une fausse identité laquelle pourrait avoir été utilisée par une personne actuellement placée sous mandat d’arrêt", indique le document envoyé aux rédactions.
"Trois ceintures confectionnées à la main et qui pourraient avoir été destinées à transporter des explosifs y ont également été découvertes de même qu’une empreinte digitale de Salah Abdeslam", peut-on encore y lire.
"Un problème dans toute la zone du canal"
Interrogé ce vendredi matin à l'entrée du Conseil de ministres, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau problème "Schaerbeek" après celui de Molenbeek-Saint-Jean: "On sait que la zone du canal pose problème et certaines zones voisines dont Schaerbeek".