L'Elysée a indiqué samedi qu'un "hommage national" serait rendu à l'enseignant français décapité vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (région parisienne), qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Cet hommage, dont la date n'est pas encore fixée, est organisé en coordination avec la famille, a précisé l'Elysée à l'AFP.
Le président Emmanuel Macron s'était rendu dès vendredi soir sur les lieux de l'attaque, à Conflans, où il avait dénoncé un "attentat islamiste caractérisé".
"D'autres expressions et annonces sont prévues après les réunions du week-end", ont encore indiqué les services de la présidence de la République.
"Tous et toutes nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. Ils ne nous diviseront pas. C'est ce qu'ils cherchent et nous devons nous tenir tous ensemble", avait martelé le chef de l'Etat vendredi, lors d'une allocution devant le collège Bois d'Aulne où enseignait ce professeur d'histoire.
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Samedi matin, le Premier ministre, Jean Castex, a martelé que "nos enseignants continueront à éveiller l'esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes", dans un message publié sur Twitter.
Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines de cet enseignant, qui suscite effroi et colère dans tout le pays.
L'assaillant, un jeune homme Russe tchétchène âgé de 18 ans, né à Moscou, a été tué par des policiers.