Cinq nouvelles personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi après la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un collège dans la banlieue ouest de Paris, portant à neuf le nombre total de personnes en garde à vue, a-t-on appris de source judiciaire.
Parmi les cinq nouvelles personnes figurent deux parents d'élève du collège de Conflans-Sainte-Honorine, où travaillait la victime, ainsi que des personnes de l'entourage non-familial de l'assaillant.
Ce dernier a par ailleurs bien été identifié comme un jeune homme de 18 ans d'origine tchétchène né à Moscou, selon la source judiciaire.
Quatre personnes, dont un mineur, avaient déjà été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi. Ces personnes sont issues de l'entourage familial de l'assaillant, qui a été tué par des policiers, selon cette source.
La victime avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Il a été décapité à quelques mètres du collège, trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
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Son agresseur présumé a été tué par la police dans la ville voisine d'Eragny (Val-d'Oise).
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé à l'AFP s'être aussitôt saisi de l'enquête, ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".