Le Samusocial de Bruxelles a indiqué lundi ne plus avoir, lui non plus, les moyens d’aider les nombreux migrants qui dorment en rue faute d’avoir pu obtenir un hébergement au sein des infrastructures de Fedasil, l’agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile.
La semaine passée, de nombreuses associations de soutien aux migrants ont déjà alerté sur cette "crise de l’accueil". Elles ne parviennent plus à trouver des solutions pour tous les migrants contraints de dormir dehors, notamment de nombreux mineurs étrangers non accompagnés (Mena).
"Comme chaque soir, nous jouerons notre rôle humanitaire et, à défaut de pouvoir offrir un hébergement, nous accompagnerons ces personnes dans la mesure de nos moyens, avec des distributions d’eau, de nourriture, de couvertures…", a déclaré le Samusocial.
"La situation qui prévaut aujourd’hui inquiète. Selon nos dernières informations, une quarantaine d’enfants se retrouveront à la rue aujourd’hui dès 17h00, ainsi que plusieurs dizaines de familles. Les organisations du Hub humanitaire se préparent à les équiper pour vivre en rue pendant les jours et les semaines à venir", a communiqué la structure bruxelloise qui s’occupe de l’aide urgente aux sans-abri.