Arthur Vermeeren souffle aujourd’hui les bougies de son dix-huitième anniversaire. Si le métronome de l’Antwerp atteint aujourd’hui la majorité, il semble déjà avoir pour lui la maturité. Le concert de louanges qui déferle sur cet "Iniesta à la belge" semble laisser cet écolier de marbre. Mais l’avenir semble radieux.
Depuis le retour de l’Antwerp au sein de l’élite en 2017, le club a poussé tous les murs. Un stade en reconstruction, des ambitions sportives sans limite et les deniers pour y parvenir. Le club anversois a avancé sur tous les plans, sauf un : la formation. L’éclosion d’Arthur Vermeeren vient éclaircir ce tableau. Avec le médian, l’école de formation tient son premier joyau poli. En débarquant dans le onze pour un déplacement à Bruges à la veille de la Coupe du monde (2-2), le jeune joueur a ébloui les curieux. Entre temps, il est même devenu un indéboulonnable du onze de la métropole. Depuis la fin de la trêve hivernale, il n’a manqué que huit minutes de jeu sur les neuf matchs disputés par le matricule 1. Mis à part Alderweireld, Pacho et Jean Butez, personne ne fait mieux. "Tous les compliments qui lui sont adressés sont justifiés", pense d’ailleurs le gardien anversois. "Il a un calme et une maturité assez incroyables. Il doit encore apprendre à être efficace dans les moments importants du match mais en le voyant au quotidien, c’est un grand talent. La Belgique a de la chance d’avoir ce genre de talents et il n’a pas fini d’éclabousser de son talent la Pro League. Je suis fier de l’avoir de notre équipe."