Le personnel des CPAS bruxellois va mener des arrêts de travail quotidiens dès vendredi et pendant trois autres jours afin de dénoncer la surcharge de travail. Une manifestation est également prévue le 16 novembre, a fait savoir jeudi le front commun syndical.
"Nous réclamons un budget supplémentaire afin de faire correctement notre travail social", expose Carine Rosteleur, secrétaire régionale CGSP ALR Bruxelles. "Actuellement, pour de nombreuses personnes, ce travail se limite à de l'encodage. Les CPAS sont confrontés à un afflux massif de personnes en raison de la crise énergétique."
Le travail sera interrompu pendant deux heures (entre 10h et midi) dans les 19 CPAS bruxellois, vendredi, jeudi 20, mercredi 26 et lundi 31 octobre. Tous les travailleurs sociaux et ceux des CPAS, à l'exception du personnel des maisons de repos, sont invités à prendre part à ces arrêts de travail.
Le 16 novembre, une journée de grève est décrétée. Les travailleurs et travailleuses manifesteront auprès des autorités régionales et fédérales. Les grévistes se sont donné rendez-vous à 09h00 devant les cabinets du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort et de la ministre fédérale de la Lutte contre la pauvreté et de l'Intégration sociale, Karine Lalieux. L'action sera suivie d'une assemblée générale d'information aux travailleurs.
La première exigence concerne donc l'allègement de la charge de travail. Le front commun demande d'engager des travailleurs sociaux et des travailleurs des services de support supplémentaires (administratifs dédiés, RH, informatique...). Il réclame également une revalorisation salariale de 15% au plus tard au 1er janvier et du télétravail structurel volontaire de deux journées avec indemnités adaptées au coût de la vie.