L’Arabie saoudite a exécuté un ressortissant yéménite accusé d’avoir fomenté avec le groupe djihadiste Etat islamique (EI) un attentat-suicide visant un "établissement public" dans le royaume, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.
Depuis 2014, l’Arabie saoudite a été la cible de plusieurs attentats meurtriers revendiqués par l’EI. La riche monarchie du Golfe a l’un des taux d’exécution de condamnés à mort les plus élevés au monde.
"Mohammed Al-Saddam, un ressortissant yéménite, a cherché à cibler des civils dans un établissement public sous la direction de l’organisation terroriste Daech (acronyme arabe de l’EI)", a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
L’homme prévoyait un attentat-suicide
Selon lui, l’homme préparait un "attentat-suicide à l’aide d’une ceinture explosive" et avait "prêté allégeance" à l’EI.
"La condamnation à mort a été exécutée (lundi) dans la ville de Ryad", a ajouté le ministère, qui n’a précisé ni la date ni le lieu de l’arrestation ou des faits reprochés.
Le nombre d’exécutions avait baissé considérablement en 2020, en partie grâce à un moratoire sur les exécutions de condamnés à mort pour trafic de drogue.
Mais en août dernier, Amnesty International a estimé qu’au moins 40 personnes avaient été exécutées entre janvier et juillet 2021, soit plus que le nombre total de 2020.