Après son accident au GP Explorer, la pilote Manon Lanza a subi une vague de propos sexistes

Lundi, la vidéaste spécialisée dans les sports extrêmes donne de ses nouvelles sur son compte Instagram. Elle explique avoir souffert d’un choc thoracique ainsi qu’une hernie cervicale, rajoutant qu’il "n’y a pas d’ombre sans lumière. Pas de sports extrêmes sans risques." Elle revient également sur son cas de cyberharcèlement en pointant le fait qu’elle est une compétitrice comme les autres. "Une fois que le casque est sur notre tête, on aimerait ne plus être défini par notre genre mais par le courage qu’on a d’oser monter dans ces machines."

Dans une interview pour Le Parisien, Manon Lanza dénonce le sexisme qu’elle a subi. "Si la même chose était arrivée à un homme, il n’y aurait jamais eu de tels commentaires. On ne dit pas à Lewis Hamilton : “Retourne dans ta cuisine !" L’organisation du GP Explorer a quant à elle condamné les propos à son encontre en rappelant qu’il s’agit d’un "incident de course, qui arrive très régulièrement en sport automobile, aux hommes comme aux femmes." D’autres pilotes ont pris la défense de Manon comme Amixem, Ana On Air, ou encore Gotaga. Dans un live "débrief" de l’évènement, Squeezie a lui aussi apporté son soutien à la pilote en invitant "gentiment" les personnes autrices de propos sexistes à arrêter de suivre ses évènements. Enfin, Maxime Biaggi, l’autre pilote impliqué dans l’accident, a réagi au live de Squeezie en ajoutant : "aucun accident ne peut justifier cet acharnement sur Manon."

Le GP Explorer a eu un succès certain en battant les records de l’édition précédente. L’ambiance entre les participants semblait bon enfant, prenant des airs de colonie de vacances. Mais en passant d’un contexte intimiste d’une bande de potes à un live devant plus d’un million de personnes, cette ambiance se ternit. Le retour de bâton de "l’esprit internet"…