Depuis la révocation du droit à l’IVG aux Etats-Unis, les regards se tournent vers la pilule abortive. Bien qu’autorisée par l’agence fédérale des médicaments (FDA – Food and Drug Administration), cette méthode d’avortement médicamenteuse est menacée dans plusieurs Etats du pays. Alors, qui obtiendra raison ? La bataille juridique ne fait que commencer.
A l’heure d’écrire ces lignes, neuf Etats ont décidé d’interdire l’avortement sur leur territoire. A terme, la moitié des Etats-Unis pourrait faire de même, selon le Guttmacher Institute. Dans certaines parties du pays, les cliniques pratiquant l’avortement vont donc fermer leurs portes, obligeant les femmes à faire des centaines de kilomètres pour interrompre leur grossesse… Ou à se débrouiller clandestinement, notamment en se procurant la pilule abortive.
Après l’annonce de la Cour Suprême, Joe Biden s’est justement engagé à protéger l’accès à ces pilules. Sûre et efficace, cette méthode d’avortement représente une solution inespérée pour les femmes désirant avorter clandestinement dans des États républicains ayant interdit l’IVG. Preuve en est, la demande est en hausse depuis vendredi.