Aujourd'hui, 140.000 Belges sont traités contre les apnées du sommeil. Mais selon les experts, 450.000 Belges pourraient en souffrir, soit 6% de la population adulte. Et si cet écart est si important, c'est parce que la maladie est sous-estimée et que le dépistage est lourd. Le point avec le Dr Orban, médecin généraliste, dans "La Grande Forme".
Le ronflement n'est pas quelque chose dont on parle facilement. Ce sont plutôt d'autres plaintes qui alertent les spécialistes comme par exemple, la fatigue. Ou encore si le patient s'endort facilement devant la télé, ou bien en voiture. Il est important de savoir s'il y a ronflements mais également des apnées, c'est-à-dire que le patient ronfle et tout d'un coup, ça s'arrête, avant une reprise encore plus bruyante de ronflements, explique le Dr Thomas Orban, médecin généraliste.
La plupart du temps, ce sont des apnées régulières et répétées qui engendrent une grosse fatigue dans la journée ; les patients se disent littéralement épuisés, ils ont des difficultés à se concentrer durant la journée.