Le parquet d'Anvers confirme que plusieurs perquisitions ont été menées jeudi dans le cadre de l'enquête judiciaire concernant l'ASBL de danse Let's Go Urban.
Le domicile de la fondatrice de LGU, Sihame El Kaouakibi, et le siège de l'association ont notamment été perquisitionnés. L'enquête sur Let's Go Urban est en réalité une combinaison de deux enquêtes: celle lancée par le ministère public pour d'éventuelles malversations financières dans son projet dédié à la jeunesse et une enquête lancée via une plainte de Sihame El Kaouakibi elle-même contre X.
A lire aussi : Pourquoi l'affaire El Kaouakibi passionne le nord du pays
L'enquête conjointe porte sur des faits de falsification, défauts de tenue de compte, fraude aux subventions, abus de biens sociaux, faux informatiques et piratage interne et externe. "Ces dernières semaines, l'enquête a été étendue sur base de nouveaux éléments", a annonce jeudi le parquet. "Entretemps, le juge d'instruction a désigné un réviseur d'entreprise indépendant chargé de faire un rapport". Les perquisitions de jeudi ont été effectuées par l'Office central de lutte conte la corruption et le Federal Computer Crime Unit, en présence du juge d'instruction, du procureur général et du président du Parlement flamand.
A lire aussi : Flandre: pourquoi la députée Sihame El Kaouakibi (Open VLD) est-elle au cœur d'une tempête médiatique ?
Le procureur général affirme vouloir que l'enquête se déroule en toute discrétion et refuse donc de discuter du contenu de l'affaire. Le procureur général confirme toutefois qu'aucune arrestation n'a été effectuée lors des perquisitions.