Depuis 1959, l’Antarctique est reconnu comme une "terre de paix et de science" et son environnement unique est protégé. Toute activité militaire, toute exploitation est interdite par le Traité Antarctique signé par 52 pays. Pourtant, ces dernières années, de nombreuses voix pointent la nouvelle menace contre cette biodiversité : le boom touristique.
Si les premières croisières (à la fin des années 1950) n’emmenaient que 500 visiteurs chaque année, aujourd’hui, près de 60.000 visiteurs arrivent sur le continent blanc. "La majorité des places sont vendues un an à l’avance, la demande est grandissante", confirme Franklin Braeckman, marketing manager d’Oceanwide Expeditions, agence néerlandaise organisatrice du voyage.
"Tout voyage a un impact, mais il y a énormément de règles et de restrictions à respecter pour pouvoir voyager dans cette région. Nous sommes très attachés à réduire notre impact au maximum, que ce soit via le service hôtelier, la restauration, les excursions et la taille du bateau."
A bord, Sigi Penzenleithner, le manager de l’hôtel tient à confirmer que tout est fait pour rendre le voyage "responsable" : "Nous veillons à acheter des produits locaux, le chef calcule au mieux la quantité de nourriture pour réduire le gaspillage. Aucun déchet n’est rejeté dans la mer. Aucune bouteille plastique n’est utilisée puisque l’eau de mer est désalinisée à bord et mise à disposition dans des fontaines !"