Avec "Black Panther", le studio Marvel a gagné gros en pariant sur la diversité: 1 milliard de dollars de recettes pour le premier titre de son "Univers cinématique" dédié à un super-héros noir. La filiale du géant Disney compte renouveler ce succès en mettant cette fois une super-héroïne en haut de l'affiche.
"Ant-Man et la Guêpe", suite d'"Ant-Man" (2015), est en effet le premier film du studio Marvel avec une femme dans son titre en vingt opus sortis en une décennie dans l"'Univers cinématique de Marvel".
"Il est temps de la voir dans son costume être l'héroïne qu'elle avait dit vouloir être", a dit à l'AFP Kevin Feige, président de Marvel Studios, lors d'une journée presse à Pasadena, en banlieue de Los Angeles.
Dans le premier opus, Evangeline Lilly alias Hope van Dyne se rêvait en super-héroïne. Elle revient dans ce second volet au faîte de sa forme et de sa détermination, prête à combattre sur un pied d'égalité avec Ant-Man, joué par Paul Rudd.
L'actrice a dit à l'AFP que Marvel envisageait à l'origine d'embarquer son personnage dans "Captain America: Civil War", sorti en 2016, avec Ant-Man et les autres justiciers en latex d'Avengers. "J'ai reçu un appel où on m'a dit 'On a décidé de ne pas te mettre dans 'Civil War' ' ".
"J'ai demandé 'est-ce que je vais avoir un film? Est-ce que c'est ce que vous dites?' et ils ont répondu 'On veut vraiment consacrer un film à cette super-héroïne et on ne veut pas qu'elle se retrouve à faire de la figuration' " perdue au milieu d'une litanie d'autres gros bras, poursuit l'ex-star de la série "Lost".