Annie Cordy est décédée ce vendredi à l'âge de 92 ans près de Cannes, a indiqué sa nièce Michèle Lebon à l'AFP. "Elle a fait un malaise vers 18 heures. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer", a indiqué sa nièce qui vivait avec elle dans une maison sur les hauteurs de Cannes depuis des années.
Léonie Cooreman, de son vrai nom, est sans doute l'une des premières Belges à avoir "réussi" en France. Mais malgré ce succès chez nos voisins, elle n'a jamais renié sa belgitude.
De la danse... à coups de bâton
L'histoire d'Annie Cordy commence alors qu'elle a 8 ans, quand sa mère l'inscrit à la danse. "Mes parents ne me trouvaient pas assez costaude pour attaquer la vie. Alors, voilà, ils m'ont mis dans ce cours de danse, chez les Ambrosinettes", racontait-elle.
Les Ambrosinettes, une école de rigueur, qui forge son caractère, à coups de bâton... "Paf ! Un grand coup de bâton sur les cuisses. Quand je rentrais à la maison, maman me disait 'Fais voir tes cuisses' et elle voyait si j'avais bien travaillé ou pas."
Puis, très vite, ses premiers radio-crochets, ses débuts au "Bœuf sur le Toit", un club de Bruxelles. Et une bonne étoile : Jean Omer, le patron. "C'est grâce à lui que je suis allé à Paris, sinon j'étais probablement encore ici, confiait-elle. Ça, ce sont des chances !"
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