Selon le site www.arrete.be, la victime connaît son agresseur dans 80% des viols. La pièce “ANNA” au Centre Culturel Bruegel aborde le sujet et pose la question de la responsabilité de chacun, de chacune dans ces chiffres alarmants.
"ANNA", est la première partie d'une trilogie, le premier texte de théâtre édité par Pamela Ghilsain. C’est donc avant tout un spectacle. En fait, il s’agit d’ailleurs de la 1ère partie de “la Trilogie du Cri”. Une première partie mise en scène par Sandrine Desmet, complice depuis de longues années de Pamela Ghislain.
A long terme, l’idée est de construire 3 pièces différentes, 3 histoires distinctes pour retracer des “cris” de femmes. Le premier “cri” est celui poussé par “ANNA”.
Ça raconte quoi ?
Victor, c’est un gars qui va droit au but et ne se pose pas trop de questions… Il n'en pose d’ailleurs pas trop à sa partenaire quand il décide de lui déboutonner son chemisier. Vous vous en doutez, nous sommes complètement dans la problématique #MeToo.
Je pense qu’on n’a pas fini d’en parler.
C’est en ces termes que notre jeune metteuse en scène s’exprime lorsque nous abordons cette thématique du consentement sexuel, du viol. Ce projet déconstruit l’image présente dans l’imaginaire collectif. Tout ne se passe pas forcément dans des conditions glauques et sordides comme une rue sombre et un parfait inconnu, même si les faits restent particulièrement abonimables. Souvent, les victimes connaissent leur agresseur et c’est cela qui rend la chose encore plus difficile.
“ANNA”, c’est une pièce écrite et mise en scène par 2 femmes engagées, Sandrine Desmet et Pamela Ghislain. Elles étaient de passage dans Bruxelles Matin pour nous en dire plus.