Cette expérience, cette détermination, cette notoriété, elle a décidé de les mettre au service de l’environnement, dans ce pays qui selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2018 compte 14 des 15 villes les plus polluées du monde.
Son ambition ? Faire de sa société un modèle d’écologie.
"Les entreprises ne peuvent plus être seulement guidées par le profit", dit-elle.
Anita Dongre ambitionne de réduire le plus possible l’empreinte environnementale de son activité, en recourant au maximum à des énergies renouvelables, au recyclage et en offrant des produits durables.
Deux de ses marques aux prix plus abordables, AND et Global Desi, utilisent par exemple des tissus à base de lyocell, une fibre biodégradable tirée de pulpe de bois. La femme d’affaires, végane, refuse toute utilisation de cuir dans ses vêtements, accessoires et chaussures.
Dans son usine, les restes de repas de la cafétéria exclusivement végétarienne sont compostés ou utilisés pour produire du biogaz. L’eau consommée dans le processus de fabrication des vêtements est traitée et réinjectée dans les salles de bains.