Pascal Scimè met tout d'abord en avant le réalisme carolo, avec "deux frappes cadrées. La première à l’heure de jeu et la deuxième c'était le goal. Anderlecht a eu une quinzaine de corners sur le match. Une victoire à la Mazzu pour Edward Still et, sur ce qu’a montré Charleroi les dernières semaines, une défaite à la Edward Still ou à la Sporting de Charleroi pour Felice Mazzu. C’est-à-dire qu’ils ont eu des occasions, ils ont été gourmands offensivement. Derrière, ils n’ont pas concédé grand-chose. Mais ils ont concédé une occasion et ça a fait mouche." Il ne tient toutefois pas à insister sur la contre-performance des Anderlechtois : "Il y a eu la possession, la mainmise sur le match. Mais le plan de jeu d’Edward Still a réussi à la perfection. C’est pour cela que je dis "une victoire à la Mazzu", parce que c’est hyper réaliste. Il a dû convaincre ses joueurs de jouer un bloc bas, de laisser la possession. Et ce qui pour moi a fait basculer la rencontre, c’est la montée au jeu de Badji qui a transfiguré le Sporting de Charleroi."
Joachim Mununga a trouvé le Sporting de Charleroi "chirurgical" : "Ils ont très bien joué le coup. C’était nécessaire pour ce Sporting de Charleroi de se mettre minable. Ce que je voudrais mettre en évidence du côté de Charleroi, c’est qu'aujourd'hui ce qui leur amène la victoire, c’est une gestion et une vision. Celui qui donne le pré-assist, c’est Mbenza. Ils ont été le rechercher là où personne n’y croyait plus. Ensuite, c’est Nkuba qui donne l'assist, un joueur qu'ils ont fait sortir très tôt, qui a connu des blessures, mais sur lequel on a continué à appuyer. Et celui qui marque, c'est Morioka, un joueur qu'on a reculé et mis dans une position beaucoup plus basse. Aujourd’hui, c’est la vision du Sporting de Charleroi qui amène ces trois points."