Le visage de Felice Mazzu à la mi-temps du match à Malines, en disait long sur sa détresse. Atterré par l’indigence de la prestation des siens, apathiques dans les duels, incapables d’initier un mouvement offensif construit, le tacticien carolo devait déjà faire mijoter les ingrédients de la révolte à venir. En sacrifiant Wesley Hoedt, coupable du penalty inutile qui allait offrir l’ouverture du score aux Malinois, Mazzu a de facto répondu à l’une des attentes des suiveurs du club bruxellois. Le Néerlandais bénéficiait d’un totem d’immunité que l’arrivée d’un autre cadre défensif en la personne de Jan Vertonghen n’a jamais ébranlé. Grassement payé, vu comme un leader positif par le staff, doté d'une relance longue appréciable, il cumule les atouts d’un joueur qu’on ne dévisse pas du onze de base aussi facilement. Seulement voilà : ces dernières semaines, le Néerlandais a fait preuve d’une arrogance mal placée, se permettant de critiquer à même le terrain des coéquipiers qu’il jugeait moins alertes que lui. Il a lui aussi vu son régime personnel baisser de manière vertigineuse. En première mi-temps contre Malines, il a abusé des longs ballons, souvent inefficaces avant de commettre l’irréparable sur une bête poussée peu avant le quart d’heure. Assez pour le voir remplacé dès le retour des vestiaires. Et en agissant de la sorte, il a peut-être fait les affaires de son entraîneur.
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