Pour Carine Pisan, présente à la cérémonie, "un hommage c’est toujours douloureux mais c’est nécessaire notamment pour conscientiser sur les excès de vitesse".
Elle a perdu un de ses proches lors de l’accident et selon elle, ils sont encore nombreux à ne pas respecter la limitation de vitesse à 50 km/h dans les rues de Strépy-Bracquegnies.
"Beaucoup de jeunes ne se rendent pas compte de ce qu’ils font, ils pensent maîtriser leur voiture mais en réalité ils ne le font pas" nous dit-elle.
Ce combat contre la vitesse, Nicole souhaite également le mener au nom de son fils Florian, 29 ans, grièvement blessé par le chauffard : "Je peux comprendre qu’on aime les belles voitures et la vitesse mais je ne peux pas comprendre qu’on fasse ça dans une rue, dans une agglomération. Il y a des circuits pour faire ça. Il faut respecter le Code de la route".
Florian a été opéré d’un hématome cérébral, ce dernier est resté 3 jours dans le coma. Aujourd’hui, il veut absolument revenir comme Gille au prochain carnaval et ce malgré ses séquelles.
A chaque instant il doit gérer sa fatigue chronique et éviter tout choc à la tête. Il a dû abandonner sa passion : le football. Une activité qu’il pratiquait 4 à 5 fois par semaine.
Mais ce qui le fait tenir c’est le soutien et la solidarité qu’il reçoit dans sa "nouvelle famille" celle de la société de gilles "les Boute-en-train".
Pour sa mère, cette musique du Carnaval est encore difficile à entendre mais pour son fils elle prendra sur elle car "Florian va mieux et c’est le plus gros des médicaments" !