Le plateau est notamment revenu sur le coup de gueule de Cécile de Gernier dans La Tribune le 10 octobre dernier. "Il faut savoir que lorsque l'on parle des Red Flames, il y a 30 joueuses qui sont sélectionnées. Parmi celles-ci, treize évoluent à l'étranger dans des championnats professionnels afin de pouvoir vivre de leur activité. Les autres Red Flames évoluent ici, en Super League, et il faut savoir qu'elles ne sont pas professionnelles, elles sont au mieux semi-professionnelles. Cela signifie qu'un entraîneur n'a pas spécialement un travail à temps plein et ne peut donc pas préparer toutes les séances d'entraînement nécessaires. Tout le cadre doit être revu, il ne faut pas seulement ouvrir l'enveloppe et donner 2200 euros. Si on veut faire avancer les choses, il faut améliorer la communication entre les gens de terrain et la fédération, il faut travailler ensemble."
Récemment, Aline Zeler a entraîné l'équipe féminine du Sporting de Charleroi. Il s'agissait d'un mi-temps et se pose alors la question de savoir si l'idée d'entraîner une équipe masculine à temps plein lui trotte dans la tête. "Oui, sans problème. Il faut bousculer les mentalités et donc avoir des gens avec du caractère et des épaules comme moi. C'est déjà arrivé en France avec Corinne Diacre et il faut prendre exemple sur les pays où le football féminin s'est développé plus vite."
Il y a encore du travail pour professionnaliser le football féminin en Belgique. Les Red Flames ne participeront d'ailleurs pas à la prochaine Coupe du monde en 2023.