Les Belges du bout du monde

Alexia, Bruxelloise, cultive sa terre promise en Jordanie !

Les Belges du bout du monde

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Par Edith Vallée via

Entre Méditerranée, Asie et Afrique, Les Belges du bout du monde bivouaquent chez Alexia de Tillesse, formatrice en agriculture régénérative et productrice d’huiles essentielles aux sources du Jourdain. Burhan Shahrouri, pharmacien jordanien polyglotte a fait le chemin inverse, il est arrivé chez nous il y a un an. Deux beaux destins croisés à découvrir ce dimanche sur La Première…

La passion d’Alexia de Tillesse pour la permaculture et l’agriculture régénérative en Jordanie

39 printemps et déjà une vie de roman

Notre Belge du bout du monde, Alexia de Tillesse, est herboriste et fondatrice de l’initiative "Agriculture et Développement Régénératif" (ADR). Elle vit à Amman, en Jordanie, avec son mari et ses trois enfants. Originaire de Bruxelles, elle a étudié la philologie romane et la science des religions à l’ULB avant d’obtenir un master en médiation interculturelle à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth en 2009. Elle a découvert la Jordanie en 2006, lorsqu’elle n’a pas pu se rendre au Liban en raison de la guerre, et y vit depuis.

Alexia est tombée amoureuse de la Jordanie au cours de sa première année dans le pays, attirée par la beauté de ses paysages et sites, son histoire riche, la gentillesse et la générosité de ses habitants. Pour elle, la différence fondamentale entre la Jordanie et la Belgique est que la société jordanienne est centrée sur la communauté plutôt que sur l’individu, ce qui entraîne un lien social plus fort et un sentiment de sécurité accru. Il y a peu de criminalité et les gens sont plus disposés à s’entraider. La vie en Jordanie est moins compliquée et permet plus de moments spontanés.

Le travail d’Alexia consiste à organiser des formations sur la permaculture et l’agriculture régénératrice dans la ferme familiale biologique du nord de la Jordanie, près de la vallée du Jourdain. Elle a également récemment commencé à produire des plantes médicinales par distillation, notamment des hydrosols et des huiles essentielles. Ses ressources personnelles pour réaliser ses projets comprennent la confiance dans la vie, l’enthousiasme et le désir de créer un impact positif sur la société et l’environnement.

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Pour plus d’infos et/ou si vous souhaitez vous inscrire à une formation, rendez-vous sur le site ARD Agriculture & Développement régénératif

Burhan Shahrouri, un étudiant jordanien en Belgique…

Burhan Shahrouri, un jeune homme de 26 ans, a quitté sa Jordanie natale pour commencer une nouvelle vie en Belgique. Étudiant en pharmacie à l’université américaine de Madaba, Burhan a décidé de poursuivre ses études en Belgique en vue de réaliser son rêve de devenir pharmacien industriel. Depuis son arrivée dans la région de Liège il y a un an, Burhan a découvert la langue française et l’a ajoutée à sa longue liste de langues qu’il parle déjà.

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Pour Burhan, la découverte de la Belgique a été une chance. Il a été frappé par la complexité de la situation politique belge, avec ses multiples langues et gouvernements, ainsi que par la taille relativement petite du pays. Cependant, il a également trouvé la Belgique intéressante et a été fasciné par la diversité culturelle de ce pays. Vivant à la frontière germano-belge, il trouve fascinant de pouvoir entendre une nouvelle langue en parcourant seulement une dizaine de kilomètres.

Burhan est convaincu que son échange culturel en République tchèque et son expérience en Belgique l’ont beaucoup influencé dans ses choix professionnels et personnels.

En Belgique, Burhan aime visiter les paysages naturels lorsqu’il a un peu de temps libre, ce qui est rare en raison de ses études et de ses projets professionnels. En Jordanie, il apprécie particulièrement les villes de Madaba, Jabal al Weibdeh et Jabal Amman.

Burhan est porté par sa mère, une femme combattante qu’il considère comme son idole. Il est également nourri par tout ce qu’il a fait pour en arriver là où il en est aujourd’hui.

Pour Burhan, la Belgique est un endroit où il peut construire son avenir et se sentir libre et sûr. Il considère la Belgique comme sa deuxième maison et a l’intention de donner à ce pays ce qu’il lui a donné. Cependant, il avoue que la nourriture, le climat, sa famille et ses chats lui manquent par rapport à son pays d’origine.

Pour l’instant, Burhan ne projette pas d’aller dans d’autres pays, mais il reste ouvert aux surprises que la vie pourrait lui réserver. En attendant, il poursuit ses études en pharmacie industrielle en Belgique avec patience et détermination.

Retrouvez ci-dessous l’émission télé réalisée là-bas en 1999 avec l’archéologue Laurent Tholbecq entre Aman, Pétra et le Wadi Rum

Les Belges du bout du monde en Jordanie

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