La sonate ne verra pas le jour mais le compositeur offrira cette petite dizaine de pages à son éditeur en 1914. Alors, la symbolique est puissante : dernière œuvre pianistique de Scriabin, composée alors même que l’Europe s’apprête à devenir un gigantesque brasier et surtout, ce titre qui permet toutes les spéculations. Dans une interview immortalisée par la télévision allemande, Horowitz évoque une prédiction de Scriabin – qui serait la raison du titre – et qui voudrait que la chaleur accumulée sur notre planète la conduise à sa disparition ; Scriabin devenant donc le premier contradicteur des climatosceptiques.
Cette semaine, il y aura 11 versions intégrales sur votre Table.
Invités :
Martine Dumont-Mergeay, La Libre Belgique
Yoann Tardivel, Musiq'3
Gilles Ledure, Directeur de Flagey
David Kadouch, pianiste
Réalisation : Alexandra Debroux
Production et présentation : Camille De Rijck