Alex Vizorek espère, comme beaucoup de métiers des arts de la scène, un retour à la normale au plus vite :
J'ai très peur de devoir jouer avec deux sièges d'écart et des masques.
Il poursuit : "J'espère vraiment que très vite on aidera le spectacle vivant parce qu'à la limite, ce n'est pas pour moi (NDLR : il travaille à la radio en France), mais c'est vraiment un monde qui souffre et surtout le privé. Dans le public il y a des aides financières et c'est tant mieux. Il faut qu'ils en aient toujours encore et beaucoup mais dans le privé, il y a de l'argent qui va se perdre parce qu'on ne va pas pouvoir monter le spectacle si la jauge est à moitié vide donc courage à tout ce milieu là".
L'humoriste tempère toutefois sa crainte d'une salle à moitié vide tout en expliquant l'importance de faire fonctionner correctement les salles de spectacle pour les humoristes : "S'il faut envisager une salle à moitié remplie, j'y réfléchirai et peut-être essayer d'en jouer à titre exceptionnel, mais le plus compliqué c'est pour nous les humoristes. Fabian Le Castel pourra dire la même chose. C'est-à-dire qu'on a besoin d'avoir des sourires, besoin d'avoir des gens qui rient. Je pense que pour un soliste au violon, c'est plus envisageable que pour nous. Le public qui viendrait à un siège d'écart avec un masque n'aurait pas la même expérience de spectacle qu'il pourrait avoir et ne nous rendrait pas les rires qui nous nourrissent. Je pense que ce sera très compliqué donc on sera les derniers à repartir normalement et j'espère le plus vite possible".