Concours Reine Elisabeth

Alain Altinoglu : "La Belgique suit le Concours Reine Elisabeth comme le tournoi de Roland-Garros !"

Alain Altinoglu, directeur musical de l’Orchestre de la Monnaie

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Par Thierry Loreau via

Vincent Delbushaye a passé une journée avec Alain Altinoglu, le Directeur musical de l’Orchestre Symphonique de la Monnaie qui dirige sa formation pour la deuxième fois dans le cadre de ce concours.

Le maestro est toujours en mouvement, constamment sur le qui-vive et Vincent a eu fort à faire pour rester dans son sillage.

Il enchaîne 3 services de répétitions mais ne perd jamais sa bonne humeur ni son énergie. Peu importe la difficulté car la passion et l’enthousiasme l’emportent à tout moment.

Les délais entre les différentes épreuves étant très courts, la bibliothèque musicale de la Monnaie doit préparer les partitions susceptibles d’être jouées en finale par les 55 candidats alors qu’il n’y aura que 12 finalistes. Les bibliothécaires doivent donc se mettre en quête du matériel de 170 airs alors que les finalistes n’en présenteront qu’une trentaine.

Alain Altinoglu en interview avec Vincent Delbushaye
Alain Altinoglu en interview avec Vincent Delbushaye © RTBF

Alain Altinoglu lui aussi doit préparer toutes ces partitions. Son travail est colossal car dans le même temps, il dirige toutes les représentations de l’opéra Henry VIII de Saint-Saëns sur la scène de la Monnaie.

Le maestro Alain Altinoglu avec le finaliste Daniel Gwon

Le maestro doit soutenir psychologiquement les 12 finalistes, les mettre à l’aise pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes et convaincre le public et le jury. Pour ce faire, il reste le patron mais se met au service des chanteurs. Il transmet l’énergie de l’orchestre au chanteur et suit note par note les intentions des finalistes pour les communiquer aux instrumentistes. Il est bien conscient que ces jeunes jouent une partie de leur carrière et de leur avenir et que son rôle est de les aider à braver tous les obstacles pour briller.

Un travail tout en dentelle que seul un chef spécialisé dans le domaine de l’opéra peut réussir.

Le maestro, qui vit à Paris, compare les retransmissions télévisées du Concours Reine Elisabeth au tournoi de Roland Garros. Les experts en plateau commentent avec détail les prestations des finalistes avec le même souci du détail que les commentateurs d’un tournoi de tennis. Cela fait partie du charme de ce concours prestigieux qu’il regarde aussi à la télévision avec ferveur.

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