Si "Air" ne sera officiellement disponible que le 5 avril prochain, la presse américaine a eu l’opportunité de le découvrir et les critiques sont, jusqu’à présent, positives.
"Air est un slam dunk et l’un des meilleurs films de sport jamais réalisés.", a écrit Marisa Mirabal pour IndieWire quand Lovia Gyarkye de The Hollywood Reporter affirme que "Pour la plupart des spectateurs, Air vaut la peine d’être vu uniquement pour sa distribution étoilée, en particulier pour les retrouvailles entre Damon et Affleck. Leurs scènes possèdent un dynamisme intime que le reste du film approche sans toujours l’égaler". "En fin de compte, c’est un bon film sérieux qui examine une partie très spécifique de l’histoire de cette figure mythique. C’est une histoire qui méritait d’être racontée, et c’était la bonne personne pour la raconter.", partage Ryan Scott de Slash Film. Rob Dean de The Wrap confie que "L’histoire de Ben Affleck, qui raconte la quête de Nike pour signer Michael Jordan, s’envole grâce à un casting impeccable et à une réalisation solide."
Les performances des acteurs de la distribution, accueillant notamment Chris Messina (David Falk, l’agent de Michael Jordan), Julius Tennon (James R. Jordan Sr., le père de M.J.) et Viola Davis (Deloris Jordan, la mère de M.J.), sont soulevées à maintes reprises. The Wire tire carrément son chapeau à Viola Davis, estimant que cette dernière rend parfaitement hommage à Madame Jordan : "Davis apporte une telle chaleur et une telle force en jouant le rôle de Deloris Jordan, une femme qui connaissait la valeur de son fils et qui s’est battue pour qu’il obtienne sa part du gâteau. Subtile mais sévère, sa performance évoque une telle empathie et une telle classe alors que Deloris navigue dans les accords commerciaux qui leur sont proposés à son mari et elle. À plusieurs reprises, sa présence à l’écran a tendance à donner la chair de poule au public en raison de la perfection avec laquelle elle honore Mme Jordan et avec la façon dont elle se comporte en sachant que son fils est une légende dont l’impact changera le jeu à jamais."
Le style de mise en scène d’Affleck est aussi souligné. Les plans, tantôt aériens, tantôt rapprochés "permettent aux acteurs de vraiment briller", d’après la journaliste Marisa Mirabal qui rapporte également que le directeur de la photographie, Robert Richardson, offre des scènes avec une brume granuleuse, faisant écho aux VHS.
Rien n’est laissé au hasard. D’ailleurs, d’anciennes séquences de publicités célèbres ou encore des vieux clips vidéo sont inclus dans le film afin de plonger le public dans une ère qu’il est sur le point de visiter ou de revisiter. Des intermèdes de citations des 10 principes de Nike aident également les téléspectateurs à comprendre la philosophie des employés, dont beaucoup sont des fans et d’anciens athlètes eux-mêmes.